dimanche 18 mai 2014

La jupe dans tous ses états




L’éducation nationale fait de nouveau parler d’elle en ce joli mois de mai.

En effet, à l’approche du bac qui ne vaut plus grand chose, on fait de la haute couture et du défilé dans les lycées de l’académie de Nantes. Fini les fonctions vectorielles, l’étude des ravages de la société de consommation, des Trente Glorieuses, les mécanismes ayant déclenché la Grande Guerre, le nihilisme chez Nietzsche, l’étude de la nature et de la culture, de l’inné et de l’acquis. On porte la jupe ! L’académie de Nantes pour lutter contre le sexisme a lancé une opération dont seuls les tenants de la pédagogie post-soixante-huitarde ont le secret, à savoir faire porter la jupe aux jeunes damoiseaux, et les inviter à se mettre du rouge à lèvres, pour lutter contre le sexisme. Oui vous avez bien lu.

Interpellé par une député UMP ; qui fait mine de se réveiller ; Benoît Hamon nie en bloc dans l’hémicycle, car comme pour la théorie du genre, la journée de la jupe ça n’existe pas. C’est nous autres qui avons la berlue, pauvres hurluberlus que nous sommes.

Quelle sera la prochaine étape ? Demander aux lycéens de venir en soutien-gorge ? En perruque ? En escarpin ?

Pourquoi s’arrêter en si bon chemin ? En effet, pourquoi ne pas venir à l’école tout en bégayant par solidarité avec les bègues ? Pourquoi ne pas écrire toute une journée de la main gauche par solidarité envers les gauchers ? Pourquoi ne pas venir en tenue d’Eve, par solidarité envers les naturistes ? Et pourquoi ne pas venir avec les cheveux teints en roux, par solidarité avec les roux qui subissaient des persécutions autrefois et qui continuent d’être l’objet de railleries de nos jours, quant à leur supposée odeur corrosive.

Lutter contre le sexisme ? Alors commençons par dénoncer les ravages de la marchandisation du corps féminin dans la mode messieurs les socialistes ! Ravages que l’on constate chez la jeunesse française tous les jours.

Le ridicule ne tue pas, mais il imprègne, et la gauche en est imprégnée, imbibée, marquée au fer rouge.

Cette gauche n’a absolument plus rien à proposer et cherche par tous les moyens à faire diversion, quitte à se lancer dans le grand n’importe quoi, comme elle en a tellement l’habitude.

Les socialistes ça ose vraiment tout, et c’est même à cela qu’on les reconnaît.



Anis Al Fayda

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire