jeudi 30 janvier 2014

Un pouvoir à la dérive












Décidément il n’est pas une semaine, sans que le radeau socialiste médusé n'aille de surprise en découverte, ne chavire, ni ne fasse état de son degré d’incapacité, tout en montrant son visage répressif.

Dimanche dernier a eu lieu la manifestation organisée par le collectif « Jour de colère », appelant tous ceux qui ne supportaient plus l’incurie socialiste sur le plan économique et social, ni les mensonges médiatiques, et encore moins la propagande visant à tailler en pièces la structure familiale.

Ainsi, dans cette manifestation, on pouvait voir pêle-mêle des royalistes, des catholiques, des musulmans, de simples citoyens et badauds. La France Black-Blanc-Beur contre le socialisme, le libertarisme néfaste, le capitalisme effréné, le rouleau-compresseur mondialiste, c’est pas beau ça ? Mais non, pour les médias c’est clair et net : ce sont tous des fachos ! Pas une personne en dreadlocks, pas un abruti pour montrer son postérieur et prouver ainsi que c’est un rebelle dans l’âme ; bon il pleuvait certes mais quand même ; pas un joint dans la bouche de l’un des manifestants, ni de vendeurs ambulants de sandwichs merguez-frites ketchup-mayo, et des canettes de bières, et surtout des journalistes qui ont eu peur pour leurs matricules… Plus de doute, la bête immonde est de retour, bouh ! Et puis, la manif c’est un truc de gauche c’est bien connu. Sauf que là, ce que certains appelaient le pays réel, réveillé à la faveur de l’opposition au « Mariage pour tous » l’an dernier n’a pas dit son dernier mot et a tenu à le faire savoir. Ce réveil, le pouvoir socialiste plus répressif que jamais le sait très bien et n’y peut rien, d’où la haine et la propagande plus que grossière de l’Establishment putride.

Cette semaine a eu lieu un évènement qui fit vaciller l’école de Ferry-Tonkin, à savoir la Journée de retrait de l’école mardi dernier, pour protester contre l’enseignement de la théorie du genre à l’école. Le ministre Vincent Peillon, bâtisseur sincère de la cabine du Petit Couchant, est monté au créneau, protestant de toute sa force contre ce « fascisme parental », ce « carcan familial », ou que sais-je encore, la novlangue socialiste ne manque pas d’ingéniosité en matière verbale, et saura nous dégoter une trouvaille lexicale dont elle seule a le secret.

Vincent Peillon enjoint les chefs d’établissements de convoquer les parents d’élèves ayant osé se soustraire ne serait-ce qu’une journée à cette école qui marche sur la tête, fille naturelle de l’école de Ferry-Tonkin, et prétend à qui veut l’entendre que l’école ne saurait enseigner la théorie du genre, mais a pour mission d’enseigner l’égalité garçons-filles, en comptant le nombres d’heures passés par les uns et les autres devant les dînettes, poupées, avec un ballon de foot, ou des soldats de bois dans les mains. La sénatrice socialiste Laurence Rossignol pour sa part prétend qu’elle n’aurait jamais dit que les enfants n’appartiennent pas à leurs parents. Le pouvoir socialiste aurait-il peur de ses convictions, et souhaite t-il garder un visage masqué face à la vigilance croissante, devant la prise de conscience grandissante des familles de France et de Navarre ?

Le député socialiste Christian Assaf lui va plus loin, puisqu’il souhaite carrément poursuivre pénalement les parents ayant retiré leurs enfants lors de cette journée, et arguant du fait que le temps triangle rose était terminé. Voudrait-il instituer un triangle bleu ? Bleu comme les couleurs de la Manif pour tous ? Bah ça alors, et le gauchisme judiciaire, où est-il passé ? Serait-il réservé uniquement aux seuls délinquants multirécidivistes ? 

Ce pouvoir voudrait-il passer au stade supérieur, l’intimidation, la persécution, la mise au ban de toute une partie de la France, dont l’anthropologie refait surface, et ose de plus en plus sortir de sa tanière enracinée, et pointe son museau chaleureux face à une idéologie dominante glaciale et paralysante?

Plus que jamais, la vigilance reste de mise en matière d’éducation, face à cette théorie de déconstruction grammaticale, historique, et maintenant biologique, qui fait sombrer l’école chaque jour un peu plus dans les méandres du néant mondialiste.

A part ça, il paraît que Nicolas Sarkozy va revenir ! Sa politique économique n’est en rien différente de celle de son prédécesseur, mais c’est pas grave, nous sommes donc sauvés ! Youpi !


Ceci dit, même lui ne passait pas les familles françaises au kärcher, contrairement aux gauchistes. Comme quoi, ces derniers osent tout, et c’est même à cela qu’on les reconnaît.



Anis Al Fayda

lundi 20 janvier 2014

Guerre des planches







Nous avons assisté récemment en France à un battage médiatique hallucinant autour du spectacle de Dieudonné, intitulé Le Mur.

Les autorités françaises, Manuel Valls en tête ont réussi une prouesse inédite en France, à savoir l’interdiction du dit spectacle, en ayant recours au Conseil d’Etat, soit la plus haute juridiction française ce qui est tout de même incroyable.

Ce spectacle constituait un grave trouble à l’ordre public et était ponctué d’insultes antisémites, d’atteintes à la dignité humaine d’après le gouvernement et des associations comme la Licra.

Où était cette pudibonderie lorsque Charlie Hebdo traînait dans la boue les musulmans, lorsque la pièce Golgota Picnic insultait copieusement les chrétiens, ou même lorsque les Femens profanent des églises ?

Le gouvernement ne semble pourtant pas décidé à en rester là, puisque Manuel Valls poursuit Dieudonné pour des injures dans une vidéo. Dieudonné tourne en dérision Manuel Valls, et François Hollande dans ses sketches, et dans ses vidéos, mais cela ne semble pas plaire ni au ministre de l’intérieur, ni à l’Establishment journalistique et intellectuel germanopratin. Se moquer du pouvoir, de l’autorité, n’est-ce pas là une valeur consubstantiellement de gauche ? Il faut choquer le bourgeois bon sang ! On croyait qu’il était interdit d’interdire ? Bah ça alors ? Il faut être libertaire, mais pas lorsque l’on en fait soi-même les frais alors ? Dès lors qui en a le droit ? Bizarre tout cela… enfin si, c’est l’hypocrisie gauchiste.

Dieudonné serait à blâmer au motif qu’il aurait de nombreuses amendes impayées. Où sont les bonnes âmes prêtes à soutenir l’artiste persécuté ? Où est passé le soutien envers l’artiste croulant sous les injonctions fiscales ? Le même soutien du milieu parisianiste qui avait apporté son soutien à Françoise Sagan, pour que son ardoise fiscale soit effacée. Deux poids, deux mesures encore une fois.

Philippe Tesson qui pousse l’outrecuidance ignominieuse jusqu’à clamer haut et fort sur les ondes, que la mort de Dieudonné par exécution le réjouirait profondément. Lui qui était aux avants postes de la liberté d’expression lors de la publication des caricatures immondes sur le prophète Muhammad (pbsl), où est donc passé cet allant ? Se serait-il évaporé ? Appeler publiquement à la mort d'un artiste! On se croirait en Corée du Nord ou en Birmanie! Et encore, même ces pays n'osent plus trop faire cela, car c'est trop classique.

Le gouvernement tente de se réfugier derrière un paravent pour masquer ses multiples échecs, mais ça ne prend pas. Le paravent dont ils ont tenté de se servir est troué. On peut y voir toute l’hypocrisie de gauche, qui parle de liberté d’expression quand cela l’arrange. C’est une polémique que n’aurait certes pas renié un Victor Hugo et sa bataille d’Hernani. Il est amusant de voir tous ces démocrates qui se réclament des idéaux de 1789, qui se gaussent de leur capacité de rire de tout, mais qui pourtant ne se gênent pas pour repasser les vieux habits de l’Ancien Régime qu’ils exècrent tant, et qui sont bien trop grands pour eux, tandis qu’eux n’ont que la petitesse du ridicule, dans cette valse judiciaire, cette minable bouffonnerie gouvernementale.


Manuel Valls tente de faire passer cette valse judiciaire pour une valse de Vienne, mais ce n'est même pas du twist, à peine du breakdance, et pas même de la tecktonik. Cette victoire judiciaire est pour lui une victoire à la Pyrrhus, mais qui aura su toutefois faire bouger la tectonique des plaques libertaires.


Anis Al Fayda

vendredi 3 janvier 2014

Nouvelles de centre à fric








Ils s’embrassent au mois de janvier,
car une nouvelle année commence,
mais depuis des éternités
l’a pas tell’ment changé la France
Passent les jours et les semaines,
y’à qu’le décor qui évolue,
la mentalité est la même,
tous des tocards tous des faux-culs,
Etre né sous l’signe de l’Hexagone,
c’est pas ce qu’on fait de mieux en c’moment,
Et le roi des cons sur son trône,
j’parierai pas qu’il est Allemand.

Cette chanson de Renaud tombe à point nommé. Passée l’orgie festive de fin d’année, la Centrafrique elle, demeure à feu et à sang.

La France s’est engagée dans une action militaire en Centrafrique. Quoi de plus normal, puisque l’ancien empire colonial français sert de sous-préfecture et de champ de bataille, de champ d’entraînement pour les soldats de la grande muette qui rongent leurs freins dans leurs casernes. Cette action a toujours le but louable d'ingérence humanitaire. Sentiment qui ne saurait être l'objet du moindre de soupçon.

Ne comptez pas sur l’armée française pour aller se frotter aux Anglois. Oh non ! Ils sont trop forts, et puis Crécy, Poitiers, Azincourt, et Waterloo on n’y arrive pas avec eux ! Bon, bon les Allemands alors ? Oh non, surtout pas eux ! Raclée sur raclée de 1870 à 1940 en passant deux fois par Sedan, non on ne fait pas le poids contre eux…Bon heureusement il reste l’Afrique ! Après cela, certains vous diront que la France est un pays qui résiste à l’Empire…laissez-nous rire. Le néocolonialisme, la Françafrique cela existe bel et bien, et que l’on nous cesse de parler de repentance malvenue chaque fois qu’il s’agit de parler de faits actuels, réels, concrets.

Cependant, les médias furent en émoi, au motif que l’un des soldats de l’armée de la république aurait arboré comme écusson, la devise des SS : Meine Ehre heisst Treue, soit en bon français, Mon honneur s’appelle fidélité. Donc si il arrache cet écusson, il peut continuer à tuer tranquillement ? Quelle vilenie !

L’intervention française, loin d’apaiser les tensions, provoque encore plus de dégâts, de morts, et cela ne semble absolument pas prêt de s’arranger. Le néo-colonialisme a ceci de particulier qu’il est persuadé que les non-européens sont incapables de régler leurs problèmes tous seuls. L’une des conséquences est le départ de civils, musulmans ou chrétiens vers des contrées plus sûres.

Une solution pour ces réfugiés ? Mais oui bien sûr ! La France va se faire un plaisir de les accueillir sur son sol, en vertu de sa vocation de terre d’asile, d’antre des droits de l’homme. Ils iront alimenter les cohortes toujours plus denses de Français d’origine africaine dans les KFC, la Caf, ou autres qui tiennent les murs dans les banlieues des grandes villes de l’Hexagone. Tout comme la Libye désormais détruite par les armées de l’Otan, dont la France, il y a toujours plus de réfugiés Libyens, et même Tunisiens qui vont aller remplir les gargotes, boui-boui, restaurants de Kebabs, cafés-tabacs et autres bars à chichas en France.

Ainsi les Français pourront toujours mieux se plaindre du fait qu’il y ait toujours plus d’immigration, et se demanderont décidément pourquoi ces peuplades sont incapables de vivre chez eux dans la paix et la prospérité.

Incohérence ? Que nenni c’est la France.


Anis Al Fayda